dimanche 25 mai 2008

NYC Jour 5

Le dernier jour de l'année 2007 ! Jour où nous nous étions promis d'arriver en avance, partout, que ce soit aux musées ou au réveillon. Pour ce qui est des musées, mission accomplie. Nous étions parmi les premiers à attendre devant l'American Museum of Natural History (la queue des jours précédents nous avait assez épouvanté), et avons par là même eu le temps de faire un petit tour dans Central Park.





Le musée se composait en grande majorité de dioramas avec des bestiaux empaillés, mais on y trouvait aussi des sections sur les minerais, des squelettes de dinosaures, des expositions consacrées aux peuples d'Asie et d'Afrique. Un de mes musées préférés à New York. Je laisse parler les photos :


Une pièce rare : Stéphanie qui feule à l'orée de la forêt pour effrayer les prédateurs potentiels. Mwar!










Spéciale dédicace pour Raph : regarde c'qu'on en fait, de ces saloperies d'castors !

Rubrique nécrologique : Jamais nous n'aurions cru te voir partir si vite, mais, nul ne l'ignore, ce sont les meilleurs qui disparaissent les premiers. Dieu n'a pas voulu cette barrière d'obstacle, ni ce saut loupé qui brisa ta cheville et t'envoya à l'abattoir, mais les voies du Seigneur sont impénétrables. Jamais nous ne t'oublierons, Féline, jamais.

Avant : Après :


Et dans la famille des curiosités à voir rapidement, je veux :


Federal Hall National Monument, où George Washington a prêté serment.


Trinity Church, qui n'était pas fermée ce jour-là, ouf !

C'est à partir de la tombée de la nuit que notre périple à Big Apple est devenu vraiment épique. Dans notre projet initial, il était question de nous poster à l'épicentre de la fête new-yorkaise du Nouvel An, au beau milieu de Times Square, pour mater aux premières loges le lâcher de boule géante et de paillettes. Nous pensions qu'arriver à 18 heures suffirait ; c'est beau la naïveté. C'était sans compter sur la plèbe agglutinée dans la rue, massée à tous les barrages de police, et qui aurait tué et piétiné pour voir en chair et en os des starlettes beuglant du r'n'b à l'instant T. Les pauvres flics, menacés par les mouvements de foule, devaient jouer de la matraque pour se faire respecter (et Morgan a failli s'en prendre une, haha !). Attente interminable derrière les barrières. Puis, lorsqu'on nous faisait signe d'avancer pour nous parquer comme des bestiaux jusqu'au prochain barrage, la peur de se faire piétiner, ou de perdre son groupe. Avant de me faire plaquer contre un mur, dans ce bordel sans nom, j'ai pu voir la facétieuse Stéphanie se faire écarteler vivante en poussant des petits cris de goret à l'agonie (gruik, gruik, gruiiiik). Et lorsque finalement, nous nous sommes retrouvés devant le dernier barrage (bien loin de l'endroit espéré), on nous a fait comprendre qu'on ne verrait rien de l'événement, si ce n'est sur les écrans géants postés un peu partout. Marre de la plèbe ! On a laissé tomber l'affaire (en plus il faisait méchamment froid), et on s'est réfugié aussi sec dans un des établissements qui font la réputation de l'alme et inclyte Irlande : le pub-restaurant, avec sa guinness, sa musique, ses ploughman's pies. Et on a terminé dans un autre pub, pas irlandais mais non moins sympa, jusqu'au traditionnel compte à rebours. Yay !


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