A gauche, l'entrée de la Bibliothèque, suivie de photos du Grand Hall ainsi que d'une mosaïque représentant une Minerve.
Encore du Grand Hall, une citation pertinente, et un bout de la salle de lecture mal cadré (interdiction de prendre des photos pour ne pas déranger les congressmen...sic !).
Après coup, j'ai fait un tour rapide au National Air and Space Museum, qui est, parait-il, le plus visité des musées aux Etats-Unis. De fait, il est très familial, très didactique, avec des dizaines d'engins grandeur nature, une salle consacrée au système solaire avec moults panneaux explicatifs, etc. Je dois avouer que les avions modernes et les missiles nucléaires, ça ne me passionne pas des masses, alors je me suis attardé dans les salles consacrées à la naissance de l'aviation. Pour ceux qui aiment ça, il y a moyen d'y passer des heures. Bonne nouvelle enfin : ils ont transféré dans ce bâtiment les pièces les plus importantes du musée d'histoire américaine, fermé jusqu'à cet été, donc. C'est réduit à une peau de chagrin mais c'est mieux que rien. Allez, photos !
Un SS-20 à gauche et un Pershing à droite. Ce sont les communistes qui avaient la plus grosse (fusée, herm). Et des vieux engins, imaginaires ou non. La dernière photo montre un simulateur plutôt bien fichu qui faisait tourner une vidéo d'un avion de ligne sur les hauteurs de Washington. Etant le photographe que je suis...on ne voit rien. Boah !
Le haut-de-forme de Lincoln, dans la partie historique du musée. C3PO et R2D2 (qui font partie intégrante de l'histoire américaine, faut croire) posent devant un pan de l'ENIAC. A voir aussi, les fringues de Washington, et des photos de la Grande Dépression.
D'autres photos, et des vues générales du musée.
Le lendemain, j'ai commencé par le National Museum of the American Indian, qui, vu de dehors, est pour le moins intriguant, avec son architecture organique et ondulée. J'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de remplissage, jusqu'à ce que j'atteigne le dernier étage, qui d'un côté passe en revue toutes les tribus et ce qui fait leur particularités (bon point ; ça parle beaucoup de mythologie, et aucune tribu n'est oubliée, ça va des latitudes les plus septentrionales (indiens du Canada) jusqu'au Pérou), et de l'autre, évoque les conditions de vie contemporaines des descendants des indiens. Et dans la série « on assume à mort, les mecs, si si », j'ai trouvé un panneau (30 centimètres sur 30) consacré à Wounded Knee, et un autre pas plus grand à la Trail of Tears.
Après les indiens, mon coup de coeur : la National Gallery. Un des meilleurs musées consacrés à la peinture aux Etats-Unis, avec notamment une salle où l'on pouvait voir les immenses toiles de Thomas Cole qui forment The Voyage of Life (Childhood/Youth/Manhood/Old Age). Histoire de voir le soleil, je suis allé mater les mémoriaux que j'avais loupés la dernière fois, ce qui impliquait d'aller faire le tour du Tidal Basin, un lac artificiel qui jouxte le Potomac. C'est incontestablement le plus bel endroit de la capitale, et la balade la plus agréable à faire. La premier étape du tour, c'est le Franklin Delano Roosevelt Memorial, qui est en fait un ensemble de sculptures et de cascades sur une centaine de mètres ; un endroit très calme et reposant, à l'opposé des mémoriaux très solennels de Lincoln et Jefferson. Et de l'autre côté du lac, on a le Jefferson Memorial, justement, avec statue et extraits du préambule de la Déclaration d'Indépendance gravés à droite à gauche.
Le dernier jour a été consacré à la visite du zoo de Washington (trop petit, et le mec de la Maison des Reptiles qui faisait mumuse avec des serpents dans les mains a refusé de m'en prêter un le temps d'une photo, sous prétexte que j'allais filer des maladies au bestiau...'foiré !) et de la National Portrait Gallery, l'autre musée de Washington à ne pas louper, puisque outre les nombreux portraits, anciens ou récents, qu'on y trouve (fait appréciable, les personnalités représentées ont vraiment eu un impact dans l'histoire américaine – on est loin des choix du Musée Grévin), il y a des toiles des grands peintres américains comme Tiffany. Enormément de paysagistes aussi, dont Bierstadt, ainsi qu'une expo consacrée à Asher Durand, de la Hudson River School. J'adore ce style et ces paysages, et si Morgan passe sur le blog, il ne manquera pas de me faire remarquer que je n'y connais rien (mais ne nous méprenons pas, c'est bien Morgan, le béotien, arh arh !). Je ne manquerai pas d'ailleurs de revenir sur ce douloureux litige lors de ma rétrospective new-yorkaise ! Je crois que c'est tout pour Washington, demain je passe à Philadelphie.