Journée faculté aujourd'hui, je peux enfin voir à quoi ressemble UVA de l'intérieur. Y a pas à dire, les deniers des étudiants sont bien dépensés. C'est magnifique : the Lawn, la Rotonde, l'intérieur des bâtiments...je suis entré (par erreur) dans le Old Cabell Hall, et il y avait là-dedans de quoi être impressionné pour l'étudiant qui vient de la fac de Nice : vieux parquets, fresques sur les murs et les plafonds... ce n'est pas pour rien que UVA est la seul fac américaine à être classée à l'UNESCO.
La réunion de rentrée (Minor Hall) sert surtout de dépistage des étudiants qui ne sont pas en règle. On nous prend nos I-20, nos passeports, nos I-94 pour les vérifier, en nous assurant qu'ils nous seront restitués Jeudi. L'après-midi est plus enrichissante puisque commencent les réunions de formation. Nous sommes dans un groupe de dix teaching assistants environ, tous américains, sauf les quatre francophones : Nicolas Billoud, Emilie Roman, et Alexandre Marcellesi. Le père Billoud vient juste d'arriver à Charlottesville, ses avions ont été retardés, et il a du passer la nuit dans l'aéroport de Charlotte en Caroline du Nord. Pour une fois que c'est pas sur moi que ça tombe !
Le stage donc, consiste en de petites interventions d'une heure environ et entrecoupées de pause. Une prof de linguistique du département de Français évoque d'abord les problèmes de prononciation de notre langue pour les anglo-saxons, puis un jeune doctorant nous parle de l'importance du premier contact avec la classe et comment faire bonne impression, puis une autre prof du département passe en revue les outils informatiques pédagogiques mis à notre disposition. On a aussi droit aux manuels et aux exercices. Le point qui m'a le plus agréablement surpris : l'approche pragmatique qu'ont les américains de la pédagogie. Ici pas de méthodologie théorique (ou si peu), on se pose en permanence la question "comment faire comprendre tel point aux élèves le plus simplement possible ?". On n'hésite pas à nous recommander des exemples qui marchent. C'est peut-être moins intellectualisé qu'en France, peut-être plus formaté, mais ça a le mérite de mettre en confiance pour la rentrée qui se profile à l'horizon.
Une fois la journée terminée, vers 17h, on descend chez Aline, française expatriée (doctorante également) qui a pris l'excellente initiative de récupérer les objets domestiques des anciens assistants. Je récupère une couette et un oreiller comme un gros charognard, le reste viendra plus tard. Puisqu'elle a une voiture, elle tracte Nicolas jusqu'à University Place. On lui donne l'appartement 931, c'est bien lui notre quatrième colocataire.
Quant à Alex, il est logé à la Maison Française qu'on a pu visiter. C'est pas le confort absolu (ils sont six à partager une douche), mais le décor est fantastique. Les étudiants et les assistants qui n'y résident pas sont invités à venir y manger, je n'y manquerai pas. Sans compter la pléthore d'activités francophones qui s'y déroulent et auxquelles on nous demandera de participer. Restau en fin de soirée. Très bonne ambiance mais je sens que les burgers ça va vite me lasser. To be continued !
La réunion de rentrée (Minor Hall) sert surtout de dépistage des étudiants qui ne sont pas en règle. On nous prend nos I-20, nos passeports, nos I-94 pour les vérifier, en nous assurant qu'ils nous seront restitués Jeudi. L'après-midi est plus enrichissante puisque commencent les réunions de formation. Nous sommes dans un groupe de dix teaching assistants environ, tous américains, sauf les quatre francophones : Nicolas Billoud, Emilie Roman, et Alexandre Marcellesi. Le père Billoud vient juste d'arriver à Charlottesville, ses avions ont été retardés, et il a du passer la nuit dans l'aéroport de Charlotte en Caroline du Nord. Pour une fois que c'est pas sur moi que ça tombe !
Le stage donc, consiste en de petites interventions d'une heure environ et entrecoupées de pause. Une prof de linguistique du département de Français évoque d'abord les problèmes de prononciation de notre langue pour les anglo-saxons, puis un jeune doctorant nous parle de l'importance du premier contact avec la classe et comment faire bonne impression, puis une autre prof du département passe en revue les outils informatiques pédagogiques mis à notre disposition. On a aussi droit aux manuels et aux exercices. Le point qui m'a le plus agréablement surpris : l'approche pragmatique qu'ont les américains de la pédagogie. Ici pas de méthodologie théorique (ou si peu), on se pose en permanence la question "comment faire comprendre tel point aux élèves le plus simplement possible ?". On n'hésite pas à nous recommander des exemples qui marchent. C'est peut-être moins intellectualisé qu'en France, peut-être plus formaté, mais ça a le mérite de mettre en confiance pour la rentrée qui se profile à l'horizon.
Une fois la journée terminée, vers 17h, on descend chez Aline, française expatriée (doctorante également) qui a pris l'excellente initiative de récupérer les objets domestiques des anciens assistants. Je récupère une couette et un oreiller comme un gros charognard, le reste viendra plus tard. Puisqu'elle a une voiture, elle tracte Nicolas jusqu'à University Place. On lui donne l'appartement 931, c'est bien lui notre quatrième colocataire.
Quant à Alex, il est logé à la Maison Française qu'on a pu visiter. C'est pas le confort absolu (ils sont six à partager une douche), mais le décor est fantastique. Les étudiants et les assistants qui n'y résident pas sont invités à venir y manger, je n'y manquerai pas. Sans compter la pléthore d'activités francophones qui s'y déroulent et auxquelles on nous demandera de participer. Restau en fin de soirée. Très bonne ambiance mais je sens que les burgers ça va vite me lasser. To be continued !
3 commentaires:
On veut des photos de Biatchs :nrv:
IMO same !
Ca fait plaisir de voir que tout se passe bien!!
Et vite, des photos!!
Pasc ;)
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